Hospitalisation : semaine #2

Le temps passe lentement... et vite à la fois : une semaine de passée !

Je vois les médecins et/ou internes tous les jours, mais c'est rapide : mon cas n'est pas très compliqué, d'autant plus que petite puce va très bien.
J'ai une forte tendance à m'arrondir depuis que je suis hospitalisée :) c'est bon signe dans mon cas !
Ce n'est pas pour autant que le moral est au beau fixe, les temps sont durs et les journées longues. C'est cette fâcheuse impression d'être tout le temps dans l'attente... c'est quand même angoissant.

On nous propose de visiter la néonat. C'est une très bonne idée, mais qui me déprime un peu quand même : néonat ??? et oui, les choses commencent à se préciser, je suis à plus de 34SA et les choses peuvent se précipiter en peu de temps. Ceci dit, la barre des 34SA est très importante : les poumons de petite puce sont désormais prêts  fonctionner tous seuls !!

Le mercredi nous visitons la néonat, et finalement c'est vraiment génial de l'avoir fait : on rencontre les puéricultrices et on visite une petite alcôve, les bébés ont l'air au mieux ici. C'est tout tranquille, et l'ambiance est autant enfantine que médicale. C'est très important de pouvoir visualiser tout ça.
On rencontre dans la même journée une pédiatre pour la 2ème fois. "Que se passerait-il si bébé naissait maintenant ?". A 34SA et à 1.5kg, elle pourrait respirer toute seule. Par contre les conséquences de son petit poids serait :
- difficulté à réguler la glycémie
- difficulté à réguler sa température
- besoin de prendre du poids rapidement !! cela va sans dire, avec l'aide éventuelle d'une sonde gastrique en plus de l'allaitement si besoin.

Le reste de la semaine se poursuit selon la routine du service. J'ai désormais le droit de sortir quotidiennement entre 2 monitos, si tout va bien. Et tout va bien.

Tout le monde est dans l'attente de l'écho de croissance prévue le lundi qui suit. J'entends même dire que si l'écho est bonne je pourrais rentrer chez moi.
Keuwa ??? nous qui pensions que j'étais hospitalisée parce que la situation était susceptible de se dégrader sans prévenir en quelques heures ! j'en perds mon latin... bizarre, bizarre.